Richard Kiel est mort ce weekend.

Dans le cadre de la participation à mon exposition “dessine mon idée” (retrouvez le principe ici), j’ai reçu un message me proposant de travailler sur la récente disparition de Richard Kiel. Je ne savais même pas qu’il était décédé samedi dernier. Ce grand monsieur (2,18m) avait atteint une notoriété mondiale dans les années 70, en incarnant à deux reprises “le BADGUY” (Jaws) dans la saga James Bond. Le grand “bouffeur de câbles” aux dents d’acier ! Pour ma part, je garde le souvenir d’un personnage qui, comme d’autres “seconds couteaux” dans James Bond (je pense en particulier à la sculpturale Grace Jones), sortait du côté obscur, en se sacrifiant, à la fin de Moonracker.
Même un grand méchant pas particulièrement beau peut offrir quelque chose de bon et dans son cas il était le seul à pouvoir offrir ce qu’il avait : un charisme naturel doublé d’une force herculéenne à la André le Géant !
Producteur et scénariste, cet acteur prédestiné à incarner les géants (méchants de préférence), a aussi participé à plusieurs séries télévisées comme “Les mystères de l’Ouest”. Mais quel ne fut pas mon plaisir de découvrir qu’il avait aussi tenu un rôle dans un épisode de ma série préférée, La Quatrième Dimension (pas évident de le reconnaître…jugez par vous-mêmes) :

Un être venu d'ailleurs qui joue sur la notion de “service”. Cet épisode est particulièrement astucieux et tout repose sur un seul mot.


Regardez-le ici :



Cette année encore, beaucoup de “célébrités” nous ont quitté et nombreux sont ceux qui critiquent le fait que l’on ne s’intéresse à eux qu’à ce moment-là. Non, nous ne nous intéressons pas qu’à leur mort. La mort c’est la ponctuation finale d’une vie et je pense qu’elle mérite bien cette attention au nom des valeurs que notre civilisation a construites (et tente d’entretenir, pour certains), à savoir le respect de nos morts. Respecter un mort et son existence, c’est mettre en avant l’importance de la vie et souligner l’impact de nos actes à travers une histoire, une culture, une famille. Peut-être que nos morts ne voient rien de tout ça, mais les personnes en deuil sont bel et bien en vie et leur souffrance est bel et bien réelle.
Je profite de cet article pour lâcher ce que j’ai sur le cœur car je n’ai pas toujours été présent, sous prétexte que la personne partie ne m’était pas chère, sous prétexte que je n’avais pas le temps… mais elle l’était pour des personnes que j’affectionne. Soyez présent pour les personnes qui en ont besoin et soyez présents pour ceux qui vous sont chers, car on ne part qu’une fois.


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